L’ostéopathie somato-émotionnelle ?

Ma pratique de l'ostéopathie somato-émotionnelle, apprise auprès de Pascal Anselin, se concentre sur le traitement des émotions et des problèmes non résolus avec l’ostéopathie biodynamique.
Cette méthode douce cherche à identifier les blocages émotionnels, souvent enracinés dans des traumatismes passés ou des situations non résolues dès l'enfance.
Ces dénis émotionnels se logent dans l’inconscient mais sont bien présents dans le corps, en effet qu’on le veuille ou non, lorsqu’une situation déclenche une émotion dans le corps, c’est une information neurologique qui est véhiculé et qui si elle n’est pas prise en compte peut laisser une empreinte énergétique dans les tissus. 

Le cerveau va ainsi automatiquement mettre en place des systèmes de défense face à ces événements, ce qui va entrainer des compensations dans le corps et également dans nos comportements. Cela va servir pendant un certain temps, mais ça peut aussi devenir dysfonctionnel lorsque l’agresseur initial n’est plus présent dans notre vie et ainsi amener du stress, des angoisses, des tensions voire des pathologies.
Il est alors important de pouvoir prendre conscience de ces fonctionnements pour permettre au système nerveux et au corps d’osciller autour d’un nouvel équilibre permettant de réguler ces angoisses / stress / comportements.
En effet il peut y avoir comme des « bugs » entre le cerveau limbique ou émotionnel, le néocortex ou cortex préfrontal (de l’analyse et de l’interprétation) et le tronc cérébral (fonction vitale), amenant parfois à dérégler l’adaptation émotionnelle face à la vie de tous les jours.
En tant que praticien, j'adopte une posture d'accueil et de bienveillance, créant un espace sécurisant qui encourage le patient à exprimer et libérer ces émotions réprimées. L'objectif est de faciliter un processus de guérison en revisitant les moments traumatisants, permettant au patient de les vivre d'une manière non traumatique.
Cette démarche vise à réconcilier les mécanismes cognitifs et émotionnels, libérant le patient de comportements inadaptés et de tensions somatisées. Par ma présence et mon toucher, je soutiens le patient dans ce voyage intérieur vers une libération émotionnelle, contribuant à son bien-être général.

Neurosciences appliquées à l’ostéopathie somato émotionnelle

Le modèle de l’Intelligence Relationnelle est fondé sur la théorie polyvagale (nerf vague), aussi nommé Système Nerveux Autonome. Il est issu des recherches en neurosciences appliquées à la thérapie. Il se définit comme la science de se sentir suffisamment en sécurité pour oser vivre.

Les recherches en neurosciences

Elles démontrent que le système nerveux autonome (SNA *) ainsi que nos connexions neuronales sont amenés à se modifier par des expériences relationnelles réparatrices. 

En effet, un lien sécure permet de remodeler un ensemble d’expériences antérieures. 

Le cerveau a besoin pour se développer de chaleur, d’acceptation, de regard inconditionnel positif.

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4 comportements en thérapie permettent de solliciter la plasticité du cerveau :

• instaurer une relation fondée sur la confiance et la sécurité,

• des niveaux de stress léger à modéré (a thérapie c’est l’utilisation du soutien et de la confrontation)

• activer à la fois des émotions et de la cognition,

• co-construire de nouveaux récits personnels

* Le SNA régule les fonctions vitales internes automatiques ( digestion, rythme cardiaque, sudation…). Son rôle principal est de permettre l’adaptation.

La plasticité du cerveau

Le nerf polyvagal

aussi dénommé système nerveux autonome, « SNA »,  est le « gestionnaire » de notre sécurité relationnelle fondamentale. 

Il permet la mise en jeu des modes de survie, indispensables à toute espèce vivante.

Parfois ce système de survie est activé dans des circonstances qui n’ont pas un degré réel de danger aussi important. Par exemple, on peut être totalement figé, ou effondré face à une situation. C’est le signe d’une « dérégulation » de notre système nerveux autonome. 

La psychothérapie a pour visée d’amener à la personne suffisamment de soutien pour qu’elle puisse expérimenter, avec le thérapeute, et sans danger une nouvelle façon d’être dans ces circonstances

Les fondements de l'attachement sécure

L’attachement

« Une des fonctions de l’attachement est de permettre de se sentir en sécurité, de façon à pouvoir partir à la découverte de ce qui nous entoure. Cela est très important pour le développement intellectuel et moteur du bébé Mais cela demeure une constante dans la vie adulte :  sous forme de curiosité intellectuelle et relationnelle et absence de crainte face à la nouveauté ou à l’inconnu. » Yvane Wiart